La question du Kurdistan à la Conférence de la Paix de Paris

A l’instar des autres peuples de l’Empire ottoman, les Kurdes sont aussi affectés par le déclin de celui-ci. A la fin du XIXe siècle, certains étudiants et descendants des émirs kurdes développent un intérêt pour le pays, la langue et l’histoire des Kurdes. Cela débouche sur l’émergence un mouvement national kurde. Le turquisme du gouvernement jeune-turc et le contexte de la Grande Guerre contribuent à la politisation de ce mouvement et à la revendication d’un Etat kurde.

A la fin de la Grande Guerre, les Kurdes tentent également de créer leur propre Etat. A la Conférence de la Paix de Paris de 1919, ils parviennent à faire figurer le nom du Kurdistan dans la liste des Etats à créer. Le traité de Sèvres d’août 1920, confirme également la possibilité d’un Etat kurde. Cependant, l’Etat kurde ne voit pas le jour et le Kurdistan ottoman sera divisé entre l’Irak, la Syrie et la Turquie.

Cette communication reviendra ainsi sur les revendications kurdes dans le contexte de la Grande Guerre et de la Conférence de la Paix et tentera de comprendre pourquoi les Kurdes n’ont pas pu créer leur Etat.

 

-----

CV

Özçan YILMAZ a obtenu son doctorat en études internationales à l’IHEID
de Genève avec sa thèse portant sur l’évolution du nationalisme kurde en
Turquie. Ses recherches portent sur l’histoire des relations internationales,
du nationalisme kurde, du Moyen-Orient, de l’Empire ottoman et de la
Turquie contemporaine. Il enseigne à l’Université de Genève l’histoire du
Moyen-Orient contemporain, de la Turquie et des organisations
internationales.

Ses principales publications sont :
La formation de la nation kurde en Turquie, Paris, Presses Universitaires
de France, 2013.
« La Turquie républicaine, “déchirée” entre Orient et Occident ? », in :
Relations internationales (2017/4), pp.15-29.
« Syrie : Ankara contre Téhéran ? », Politique étrangère, 2014, No 3, pp.
121-133.
« L’exil et le nationalisme : le cas kurde au début du XXe siècle », in
Relations internationales, n° 141, 2010/1, pp. 7-24.

O.YILMAZ a obtenu son doctorat en études internationales à l’IHEID de Genève avec sa
thèse portant sur l’évolution du nationalisme kurde en Turquie. Ses recherches portent sur
l’histoire des relations internationales, du nationalisme kurde, du Moyen-Orient, de l’Empire
ottoman et de la Turquie contemporaine. Il enseigne à l’Université de Genève l’histoire du
Moyen-Orient contemporain, de la Turquie et des organisations internationales.

Ses principales publications sont :
La formation de la nation kurde en Turquie, Paris, Presses Universitaires de France, 2013.
« La Turquie républicaine, “déchirée” entre Orient et Occident ? », in : Relations
internationales (2017/4), pp.15-29.
« Syrie : Ankara contre Téhéran ? », Politique étrangère, 2014, No 3, pp. 121-133.
« L’exil et le nationalisme : le cas kurde au début du XXe siècle », in Relations
internationales, n° 141, 2010/1, pp. 7-24.